« Standards ouverts - Interopérabilité »

(Voir le programme synthétique du thème).

Du 4 au 8 juillet se dérouleront les 7e Rencontres Mondiales des Logiciels Libres (RMLL [1]) à Vandœuvre-les-Nancy [2].

Parmi les thèmes, il y a celui intitulé « Standards ouverts - Interopérabilité », SO-I en abrégé (et titre de catégorie), que je dirige. En partant d'une petite remarque typographique, voici quelques premières réflexions à propos de ce thème, qui seront sans doute développées en juillet par les intervenant(e)s.

Comme on peut le lire, il n'y a pas de « et » (ni d'esperluette, le « et commercial, & » [3]) mais bien un tiret entre les 2 termes. D'ailleurs selon les règles typographiques ce tiret est un tiret long, et non pas le tiret du trait d'union (court), ni celui du signe mathématique moins, ni celui qui sépare deux dates (il y a donc bien 4 types de tiret, que le Web n'arrive pas forcément à restituer correctement) [4].

Mais pourquoi ne pas avoir comme titre « Standards ouverts et interopérabilité » (ou « Interopérabilité et standards ouverts » ) ? Car l'approche n'est pas de les considérer comme deux sujets absolument liés a priori :

  • il y a les standards ouverts, avec certaines caractéristiques et conséquences, dont l'interopérabilité : mais ce n'est pas la seule ;
  • il y a aussi l'interopérabilité, qui passe par un certain nombre de conditions, dont sans doute les standards ouverts. On peut considérer que l'interopérabilité est un principe fondamental du droit à l'ère du numérique et que les standards ouverts en sont un corollaire.

Malgré la forte relation entre les deux sujets, le thème « Standards ouverts - Interopérabilité » propose donc d'avoir le premier ou le second terme comme point de départ. Ce sera l'un des objets des conférences de préciser les choses et de les développer.

Sources et liens :