Le rapport de la Commission au Conseil et au Parlement sur l'interopérabilité

Viviane Redding l'a indiqué dans son interview à Citizen-e : la Commission européenne a remis le 13 février une « communication » au Conseil européen et au Parlement européen à propos du sujet de l'interopérabilité.

Sous le titre L'interopérabilité des services paneuropéens d'administration en ligne, le document de 13 pages comprend 4 parties :

  • Introduction ;
  • Mise en œuvre de l'interopérabilité paneuropéenne pour les services d'administration en ligne ;
  • Répondre aux exigences en matière d'interopérabilité ;
  • Conclusions.

L'interopérabilité y est définie : c'est la capacité de connecter des systèmes de traitement de l'information et des flux de travail, ainsi que l'aptitude à comprendre et à réutiliser des informations provenant d'autres organisations.

De plus, 3 niveaux sont considérés :

  • l'interopérabilité organisationnelle ;
  • l'interopérabilité technique ;
  • l'interopérabilité sémantique.

Une remarque : il y a un petit oubli. En effet, contrairement aux déclarations de l'interview de Mme Redding (« Les services e-gouvernement interopérables doivent s'appuyer sur des spécifications, des interfaces et des standards ouverts. »), il n'est pas du tout fait mention des « standards ouverts » dans le document : ce sont les termes « d’interfaces, de normes et de protocoles ouverts » et de « spécifications ouvertes » que l'on retrouve.

Il faut souhaiter que les propositions qui seront faites d'ici au 31 décembre 2006 les mentionneront, avec une définition (d'autant que cela est le cas pour IDABC, pour le casier judiciaire, pour le système ferroviaire ou pour la signature électronique).

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :