C'est l'utilisateur qu'on bat (mais c'est pour son bien)

La discrétion, tel est le maître mot dans certains jeux video dits d'infiltration (les Metal Gear Solid, Splinter Cell et autres Thief) [1].

Toujours en informatique, la discrétion envers l'utilisateur est aussi l'objectif de certaines sociétés à propos des actions de leurs logiciels. Voici les deux derniers cas : Apple et Microsoft.

Pour Apple, en ce début juillet, il s'agit de la dernière version de son système d'exploitation, Mac OS X 10.4.7. Une fois installé, le logiciel se connecte à un serveur d'Apple toutes les 8 heures pour vérifier l'état des widgets, de petits programmes : cette fonction, Dashboard Advisory, a pour but de s'assurer que les widgets présents sont bien authentiques. Mais apparement ce fonctionnement n'avait pas été très clairement indiqué... [2]

Pour Microsoft, en juin dernier, c'est son système WGA (Windows Genuine Advantage) qui était en cause : lors du démarrage, il vérifiait chaque jour un fichier de paramètres pour s'assurer de l'authenticité du logiciel Windows et si besoin récupérait ce fichier. Mais apparemment ce fonctionnement n'avait pas été très clairement indiqué... [3]

Pour essayer d'être complet, et pour ne pas se cantonner à Microsoft ni à Apple, on peut rappeler que ces actions censées rester discrètes ne sont pas nouvelles, avec par exemple :

Si la lutte contre les contrefaçons est légitime, l'information des utilisateurs l'est aussi : il s'agit du principe d'ouverture, sur lequel s'appuie les formats ouverts (y compris pour les coulisses techniques des logiciels).

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :