Ces petits signes qui signent les phrases sont ouverts

Le smiley, aussi appelé émoticône en français, a 25 ans [1]. Un quart de siècle, comme le CD, avec quelques autres anniversaires techniques (comme la perte des bandes de la NASA ou le Super8) ou non-électroniques (comme Elvis, Vauban, Euler, Fouquet, l'Inde ou Toussaint Louverture).

Mais qu'est-ce qu'un smiley ? C'est par exemple :-) ou ;-) ou :-( pour les 3 plus connus, pour préciser le sens de ses propos : souriant, clin d'œil ou triste.

Ce ne sont que 3 signes non alphabétiques. C'est au format texte, sans image, sans couleur, issu d'une époque où ces simples caractères étaient les seuls outils : pas de courriels en HTML, pas de gif animés dans tous les sens, mais du texte, bien plus léger.

Et quand on voit une image de tête au visage qui sourit ? C'est une transformation, avec l'affichage qui correspond à : et - et )

Et ce format ; + - + ) est totalement ouvert et quasi-universel : la virgule, le trait d'union et les parenthèses sont présents dans toutes les polices de caractère (de l'ASCII à l'Unicode) et utilisables sur tous les ordinateurs et tous les logiciels de lecture de texte.

Simplicité, efficacité, universalité et donc interopérabilité, le smiley avec son format ouvert écrase les dessins, les images animés et autres personnages qui gigotent dans tous les sens.

Sources et liens :