Une comparaison entre iPod et machine à café (avec d'autres éléments pour compléter)

Dans le quotidien Le Figaro du 29 septembre, l'article de Florentin Collomp traite des dosettes de café [1]. Sous l'intertitre Pas de standard unique, on lit (gras ajouté) :

Car, comme pour les iPod et autres baladeurs MP3, chacun arrive avec son propre standard destiné à capter la clientèle. « Aucun standard unique ne va s'imposer. Il est souhaitable que le consommateur ait le choix », tempère Roberto Eggs, directeur commercial international de Nespresso.

Voilà bien là un problème de format :

  • un format fermé et propre à une machine à café dans le cas des dosettes ;
  • un format ouvert et valable pour toutes les cafetières.
  • une diversité, certes, mais pas d'interopérabilité (ni d'intercheagiblité) : une machine, une capsule. En cas d'arrêt d'un des parfums, en cas d'arrêt du produit, en cas d'arrêt de la société, dépendance totale.

C'est une illustration parfaite du rôle capital des formats (ici physiques) dans la guerre économique entre les fabricants, que ce soit pour le café ou dans le numérique :

Mais pour le café, la bière ou le savon, les conséquences ne sont pas si graves : il n'y a pas de fichiers créés dans un format fermé qui verrouille. Alors que dans le numérique, c'est son patrimoine qui est menacé...

Autres articles à propos de verrouillage par les formats dans la vie non-numérique :
Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :