2009, année mondiale de l'astronomie (AMA au format abrégé). Et le 14 mai (un jeudi), lancement réussi des satellites Planck et Herschel [1] par la fusée Ariane depuis la base spatiale de Kourou en Guyane.
Planck ? Outre le grand savant [2] et l'équivalent allemand du CNRS, la Société Max-Planck pour le développement de la science (Max-Planck-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften e.V., MPG) [3], c'est le nom donné au téléscope qui va avoir un apport capital à la connaisance de la naissance l'Univers... et au modèle standard.
Pour connaître le contenu en matière de l'Univers, il faut faire appel à la physique des particules. Or la théorie en vigueur, le modèle standard, n'est valable que jusqu'à des densités d'énergie qui sont vite dépassées lorsque l'on remonte le temps. (Jean-Philippe Uzan, Institut d'astrophysique de Paris, IAP ; gras ajouté).
Modèle standard : Le livre de recettes de l'Univers. Il décrit ses ingrédients ultimes - les particules élémentaire -, et la matière dont ils peuvent s'associer, c'est-à-dire trois des quatre interactions fondamentales. La quatrième, la gravité, n'y a toujours pas trouvé sa place. [4]
Un standard ouvert, pour être publié, diffusé, discuté, vérifié, comme tous les éléments de la connaissance scientifique.
Sources et liens :
- [1] Page, De l'origine de l'Univers à la formation des étoiles , site du CNES, http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/7553-lancement-de-planck-et-herschel.php
- [2] Article, Max Planck, encyclopédie Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Planck
- [3] Site, Max Planck Gesellschaft e.V, en allemand, http://www.mpg.de/
- [4] Article L'énigme des premiers instants (dans L'enquête : UNIVERS Les mystères des origines), de Mathieu Grousson, Le journal du CNRS, n°228-229, janvier-février 2009