Accessoires compatibles Xbox360 : royalties demandés

Fin 2001, Microsoft a lancé sa console de jeux, la Xbox. Avec pour cette activité, une présence médiatique certaine, une reconnaissance et des utilisateurs, même si le résultat financier n'a pas été bénéficiaire.

Le vendredi 13 mai 2005, Microsoft dévoilait la Xbox360 lors d'une émission spéciale sur la chaîne MTV. La disponibilité est prévue pour fin 2005.

Encore une fois, les formats sont au cœur de l'approche retenue : rentabiliser la console Xbox360.

Ainsi les fabricants d'accessoires qui proposeront des manettes, des joysticks ou des volants au format « Compatible Xbox360 », reverseront une partie du chiffre d'affaires des ventes. Pour s'en assurer, seuls les produits autorisés se connecteront à la console : Microsoft a élaboré un mécanisme d'authentification qui ne sera fourni qu'aux fabricants agréés.

Cette approche, outre sa rentabilité, peut être vue comme une garantie des produits officiellement estampillés du format « Compatible Xbox360 » : la pratique est courante dans les domaines non-électroniques (les « charte qualité », « cahier des charges », « fournisseur officiel » et autre « revendeur agréé » sont des exemples de formats à respecter). Sans oublier les contôles via les formats physiques (prise des chargeurs de téléphone portable ou d'ordinateur, prises de câbles de connexion, rasoirs à lames jetables, cartouches d'encre, capsules de machines à café,...).

Cependant, la question peut se poser de savoir jusqu'où peut aller ce contrôle : il y a la connexion d'accessoires, mais les téléviseurs sur lesquels sont branchées les consoles pourraient-ils être concernés ? Et les autres appareils envisagés pour la Xbox360 au centre du foyer numérique (appareils photos, caméscopes, baladeurs,...) ?

On aboutirait alors à un contrôle des formats logiciel et matériel de toute la chaîne : et qui contrôle les formats, contrôle l'information. Cette information peut être les jeux video ; elle peut aussi être les documents, les films, les photos, la musique, les données,... en fait notre mémoire numérique, notre patrimoine numérique, nos archives numériques. Et pour ces trois derniers points, les formats ouverts sont le mieux à même de répondre aux exigences.

Sources et liens :