Tout le monde dit interopérabilité
ADULLACT, AFUL, APRIL, ASS2L, CETRIL, FFII France, FRAMASOFT, FSF France, Mozilla Europe, SCIDERALLE [1] : ces 10 associations regroupent des collectivités (mairies, départements, régions), des sociétés, des administrations, des professionnels (de l'éducation, de l'informatique, d'Internet, de l'édition,...) et des particuliers.
L'Assemblée nationale et le Sénat [2] : ces 2 assemblées regroupent 577 députés et 331 sénateurs et forment le Parlement. Ils représentent les citoyens français et les élus ; ils élaborent les lois.
L'Union européenne (UE) [3] : ses 25 pays, dont la France, regroupe plusieurs millions d'utilisateurs des technologies de l'information et de la communication, et aussi d'entreprises.
Et ils ont tous entre autres un point commun : l'interopérabilité.
En effet :
- l'Europe demande de l'interopérabilité comme pour les systèmes de gestion des droits numériques (les DRM), pour les systèmes ferroviaires, pour le casier judiciaire ou pour la signature électronique ;
- les entreprises vantent l'interopérabilité, veulent l'interopérabilité entre leurs services ;
- la France veut de l'interopérabilité pour son porte-avion, pour le dossier médical personnalisé ou pour ses systèmes d'informations ;
- l'Assemblée nationale a fait de l'interopérabilité son sujet numéro 1 lors des débats comme au palmarès final sur le projet de loi DADVSI ;
- et les 10 associations ADULLACT, AFUL, APRIL, ASS2L, CETRIL, FFII France, FRAMASOFT, FSF France, Mozilla Europe et SCIDERALLE demandent aux sénateurs qui vont examiner début mai le projet de loi DADVSI de garantir eux aussi l'interopérabilité [4], alors que les amendements envisagés ont été publiés [5].
Cependant, il semble que la définition donnée par chacun ne soit pas la même, en la confondant avec la compatibilité, y compris pour les standards ouverts dont tout le monde dit aussi le plus grand bien.
Sources et liens :
- [1] Les 10 associations,
- ADULLACT, Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales, http://www.adullact.org
- AFUL, Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres, http://www.aful.org
- APRIL, Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre, http://www.april.org
- ASS2L, Association des Sociétés de Services en Logiciels Libres, http://www.ass2l.org
- CETRIL, Centre Européen de Transfert et de Recherche en Informatique Libre, http://www.cetril.org
- FFII France, chapitre français de l'Association pour une infrastructure informationnelle libre, http://www.ffii.fr
- FRAMASOFT, http://www.framasoft.org
- FSF France, Free Software Foundation France, www.fsffrance.org
- Mozilla Europe, http://www.mozilla-europe.org
- SCIDERALLE, Association pour la Recherche Appliquée en Logiciels Libres pour l'Éducation, http://www.scideralle.org
- [2] Les sites :
- de l'Assemblée nationale, http://www.assemblee-nationale.fr
- du Sénat, http://www.senat.fr
- [3] Le portail de l'Union européenne, http://europa.eu.int/
- [4] Les communiqué de presse :
- Projet de loi «DADVSI» : à contre-courant, le Sénat rejette l'interopérabilité et prône la brevetabilité du logiciel, le 18 mars 2006, http://april.org/articles/communiques/pr-20060418.html
- Loi DADVSI : les amendements du Sénat menacent l'interopérabilité, le 18 mars 2006, http://www2.aful.org/sections/presse/dadvsi-senat-interoperabilite/
- [5] Liste des amendements déposés au Sénat sur le projet de loi DADVSI, http://ameli.senat.fr/amendements/2005-2006/269/accueil.html