Et ils ont raison, encore plus s'ils sont ouverts

Essilor est « Numéro 1 mondial des verres correcteurs » [1]. Il ne s'agit pas ici de traiter des résultats financiers 2006 de la société [2], mais de se pencher sur son capital... numérique.

Ce capital est constitué des très nombreux fichiers créés par la société ou reçus de ses interlocuteurs. Les documents bureautiques (les textes, les tableaux, les présentations) et les courriels sont sans doute parmi les plus nombreux. Et qui dit fichier, dit format. Et qui dit format, dit «ouvert ou fermé ?».

Quel format bureautique retenir et utiliser ? Le Directeur des Systèmes d'Information (DSI) d'Essilor, Didier Lambert, expliquait le 15 mai 2005 que face au « cauchemar » des différents logiciels différents sur des différentes machines, une « standardisation » était nécessaire. Standardiser avec un seul et même format pour tous (fermé comme ouvert) ou avec des formats ouverts (pour passer de l'un à l'autre) ?

Il se trouve qu'Essilor est impliqué dans les 3 solutions bureautiques importantes actuelles (et concurrentes) avec leur format :

« Les deux seules choses qui comptent pour nous, ce sont l'interopérabilité et les standards. » : c'est ce que Didier Lambert déclarait et on ne peut que souscrire à cette approche, avec des standards ouverts, autant pour l'indépendance que pour l'archivage. Sans oublier de ne pas mettre tous les œufs (Windows ou pas) dans le même panier...

Sources et liens :
  • [3] Page Google Apps Edition Premium, partie Témoignages : « Sur ces deux points, il est clair que Google Apps représente une avancée majeur et il est donc naturel pour Essilor d'aller voir plus en profondeur. », http://www.google.fr/a/help/intl/fr/admins/premier.html
Et sur Formats-Ouverts.org :